Philosophe : Hannah Arendt
Regardez-la : ses longs cheveux tranchés net, elle a une cigarette à la main et le dégoût aux lèvres. Son mépris des penseurs, de la philosophie et de tous ceux qui, avec des grands mots, ont laissé le nazisme s’installer est sans bornes.
Philosophe : Beatriz Preciado
Arendt a remis les pieds de la philosophie sur terre, Preciado lui donne corps, carrément. « Je suis obsédée par la question du corps et de sa matérialité. J’ai voulu mettre fin à cette distance clinique qui désexualise le discours philosophique et en soustrait les corps. » Mais pas question de travailler avec des pincettes sur des cobayes. S’il faut donner une chair, elle donnera la sienne : elle va « philosopher avec son corps. »
Photographe : Julia Margaret Cameron
« Je me suis arrêtée [de faire des réglages] lorsque j’ai obtenu quelque chose de beau à mes yeux, au lieu de continuer à régler l’objectif pour parvenir à une meilleure définition comme tous les autres photographes l’exigent. » Cameron veut adapter la photographie à son idéal de beauté. Et cet idéal, c’est le pré-raphaëlisme : esthétisme et focalisation sur le sujet. Cameron invente le gros plan et le flou artistique.
Mais vous connaissez déjà ces portraits, sûrement. Pour les hommes, un modelé très brut qui met en valeur les rides et les gnons. « Cameron aime les hommes illustres aux gueules de patriarches », les « blocs rugueux. »
Pour les femmes, elle préfère un modelé longiligne et dépouillé. « Elle utilise, comme en peinture, un seul éclairage oblique afin de souligner les contrastes. »
Mais ce qui est inimitable chez Cameron, ce sont les yeux.
Regardez cette jeune fille en tee-shirt blanc à encolure bateau, qui tire pensivement sur son collier. Non, ce cliché ne sort pas du Vogue du mois dernier (« La nouvelle collection d’inspiration hispanique »). Il s’appelle Ellen Terry à l’âge de seize ans, et il a traversé le temps jusqu’à nous depuis 1864.
Photographe : Nan Goldin
La gloire vient en 1981 avec The Ballad of Sexual Dependency, un ensemble de photos genre « la fête, c’est chouette et la dope, c’est glauque ». Goldin invente, quoiqu’elle s’en défende, ce qu’on appelle le style heroin chic. Ce qui s’appellera, dix ans plus tard, le grunge. Les prises de vue de sa ballade s’étaleront sur 15 années. Y figure son propre visage, massacré à coups de poing par un petit ami.
Goldin vit très mal l’apparition du sida – truisme. Tous ses proches y passent. Elle shoote sans fin le déclin de son amie Cookie Mueller, jusqu’au cercueil. Et ce qui reste de Cookie Mueller, grâce à Goldin, c’est son sourire tandis qu’elle discute avec une voisine, toutes deux assises côte à côte sur des wawa en porcelaine blanche, le slip aux genoux, dans un club new yorkais une nuit de 1979. Mais la photo que vous connaissez, c’est Gotscho embrassant Gilles maigre et triste sur son lit de mort, à l’hôpital, en 1993. Vous connaissez aussi le bras de Gilles, impossiblement étroit et long sur le drap blanc.
bravo, très utile à mettre dans les mains des parents.
Je suggère de l’envoyer aux fédérations de parents d’élèves et conseiller-ères d’orientation.
Excellente idée, je le fais de ce pas. Merci.
pour Chantal Mauduit les montagnes du Népal l’on tuer en 98
Oui, en effet.
Merci ! Haro sur le pink, comme vous dites.
このようにあなたのWeb I電話修正レアメタルショアでの携帯電話について一緒にお手伝いをしますだけで何を見ている。 ウェブI電話修正サイトの多くは、私の携帯電話は、1日の中に復元されたので、あなたが出てはなりませよすぐに実用的にそれをバック送信することができたかもしれない長い時間に関して、せいぜい泊多分カップル 瞬間のように、特定の修正を実行することが、ネットの場所へのアクセスに時間がかかります。 あなたは、私の携帯電話を使用してミスをします他のアイテムを見つけることができます。
Mais comment donc.
Je découvre le livre avec l’émission #LesMaternelles et en cherchant, le blog que je suis en train de lire avidement ! Et je me marre ! J’ai hâte de lire ton livre du coup.
(Et si seulement on pouvait véritablement gagner sa vie en maternant !..)
Bonne lecture et merci !
ha ha c’est une copine-maman-d’école-déléguée-parents-d’élèves qui m’a envoyé le lien sur votre livre…
Qu’elle soit ici remerciée !
à quand Catherine Dufour dans les pharmacies ? ( attention , respecter la dose prescrite : l’utilisation prolongée peut entrainer une perception déformée de la réalité … ou pas )
Joker modérateur !
Mme Carrère d’Encausse est un mauvais exemple, la fin de l’URSS dans son livre était du à la montée des musulmans ce qui n’a pas été du tout le cas.
Erm, oui, j’aurais du songer plutôt à Suzanne Citron, nous sommes bien d’accord…
hello Catherine
Grand fan de ton travail, avec une mention spéciale pour « Le goût de l’immortalité » que je salue comme l’un des meilleurs livres de SF que j’ai jamais lu.
Je suis père « paternant » de 2 petites filles et je me réjouissais de partager la lecture de ton livre avec l’ainée qui a 9 ans. Mais en parcourant les fiches métiers qui sont sur cette page, je crois que ça ne va pas le faire.. Est ce qu’on retrouve dans le livre les allusions aux filles qui se touchent sur les photos d’un chanteur chinois menacé de démembrement ? Idem pour Despentes et son Baise moi dont je ne remets pas en question les mérites littéraires, mais n’y avait il pas un autre exemple de femme auteure talentueuse déjantée et libérée ? Pourquoi pas toi ?
J’ai continué à parcourir tes fiches et je comprends pas non plus la présence des tortionnaires dans ton livre.
J’adore l’idée générale, vraiment mais je ne comprends pas pourquoi il est comme torpillée par quelques exemples à contre-emploi qui en limitent l’impact et la diffusion potentielle. A 9 ans ma fille lit très bien et elle aurait adoré ton livre, mais je vais devoir la faire poireauter encore quelques années avant de lui mettre en les mains.
Bonjour, et merci. Pour ce qui est de mon Guide des métiers, il n’est pas pour enfant, davantage pour jeune fille et moins jeune. l’idée est de leur donner envie de ne pas se limiter dans leurs choix. On peut lire certaines fiches aux petites filles, mais pas toutes. « La vie est une chose très triste mais il n’est pas utile de le dire aux enfants. » (Pagnol) Quant aux fiches Mafieuse ou Tortionnaire, il m’a semblé nécessaire de montrer que les femmes ne sont pas toujours de tendres licornes. Amicalement.
Merci pour ta réponse, et pour ton conseil. Tu sais, je trouve vraiment très bonne ton idée, mais je ne peux pas faire la lecture de morceaux choisis à ma fille de 9 ans. Au delà de la frustration que cela ne manquerait pas de provoquer, elle saurait réfléchir au fait qu’il y a quelque chose d’étrange à ne pas vouloir lui laisser lire par elle même un livre si formidable.
Je conclue, pour ne pas abuser de ton temps ni de la place sur la page, en émettant une humble requête de fan : si tu en as l’occasion un jour, ce serait super d’avoir un de tes livres qui s’adresse d’abord aux enfants. Pas pour les distraire mais pour les aider dans la petite bataille de la (des)information qui se joue dans leur univers, au quotidien. Pour que ce ne soit pas toujours les adultes qui puissent se cultiver ou s’informer les premiers quand cela concerne aussi, et parfois même en premier lieu, les enfants.
Amicalement.
C’est difficile. En général, quand je propose un livre pour enfant, l’éditeur s’empresse de l’empailler en ôtant tout ce qui est sexe et mort, beaucoup plus pour plaire aux parents qu’aux enfants d’ailleurs.
Bonjour,
J’ai l’impression qu’il y a un problème sur le choix éditorial de votre livre; en le titrant pour « petites » filles et en omettant toute illustration, il ne peut pas s’adresser aux adolescentes, qui seraient pourtant son public-cible! C’est d’autant plus dommage que mes collègues professeurs-documentalistes et moi-même sommes très enthousiasméEs par les textes!
Est-ce que ça ne pourrait pas être amélioré lors d’une réédition?
C’est un titre humoristique, j’imagine.
Bon ben,je vais commander celui là, aussi je navigue sur les méandres du fleuve « histoire de France. Cet aprem , j’ai pouffe bêtement sur le patronyme du chaperon rouge. Dans un wagon du métro 12, ça craint ?…. Ils ont du se dire: encore une nana bourrée.
Oh non, ils dorment tous là dedans.
Désolé pour le premier commentaire « failed », et le second à la ponctuation aléatoire, écrire un commentaire, avec son fils de 2 ans sur les genoux ,peut être épique. Donc. Je vais commander ce guide dont le titre m’attire déjà. En attendant je rigole toute seule sur la banquette d ‘un métro. Pov’ Vareuse. Je fini par avoir honte de ne pas vous lu plus tôt. Comme quoi l’autopromotion c’est la solution.sur ce je retourne m’occuper de mon pti tyran domestique. Si il continue je vais en faire une grenouille.
Ou une citrouille ? Bon métro.
Je viens de le finir. amusants certains choix.
sans hésiter : J’aurais voulu être Florence Aubenas, pas pour ses mésaventures, non.
pour son humanité sa dignité et sa plume.
J’aurais pu être Sextoy dans une autre vie, mais je suis nulle au violon.
Si vus faites un second tome, j’ai 2/3 idées.
Routier, kiosquière, joueuse de foot ou de rugby …. tout sauf princesse ou alors celle là:
https://www.youtube.com/watch?v=4CBGiLgTYgM
Bonjour,
Il m’a fallut 20 ans pour rencontrer des filles qui ne voulaient pas être des princesses… Enfin presque, j’ai bien une de mes tantes qui n’a jamais voulu être une princesse (elle voulait être cascadeuse, ça n’a pas marché, mais l’ambition était là), mais elle ne comptait pas c’était déjà une adulte quand j’étais une adolescente, autant dire qu’à cette époque aucun adulte ne pouvait me comprendre… Comme tous les adolescents idiots du monde qui pensent qu’ils sont les seuls à souffrir…
Et puis on m’offre votre livre, je trépigne, j’adore le titre, et puis je regarde l’auteur, j’adore l’auteure aussi (j’ai lu blanche-neige et les lances missiles, je me suis bidonnée). Je ne me suis toujours pas miraculeusement transformée en princesse, les princesses c’est nul et chiant, et moi je suis chiante mais pas nul et puis je déteste le rose. Je ne serais jamais une princesse, ce livre est pour moi, je le sais !
J’ouvre le livre, ce livre qui parle de métier, pendant « une pause » à mon travail et je lis : » en matière professionnelle, on a le droit d’évoluer, voire de bifurquer, et même de faire volte-face et de changer du tout au tout. » Ironie ? Moi qui m’ennuie tellement dans un boulot que j’ai rêvé de faire, parce que je n’ai rien à faire, mais rien à faire. A part tous les trucs que j’invente pour m’occuper et essayer d’être professionnelle et qui des fois ne suffisent plus. Psychologue, quand personne ne vient vous raconter ses malheurs c’est chiants comme la pluie.
Bref tout ça pour dire que j’aime beaucoup ce que vous faites : votre écriture, votre humour et vos idées. Vous arrivez toujours à point nommé dans ma vie, même si ce n’est pas de votre fait 🙂
Bonjour Catherine,
nous nous sommes rencontrés aux mercredis de la SF et vous m’y avez dédicacé l’excellent ‘Blanche neige & les lance-missiles’.
(nous nous tutoyions à l’époque).
J’ai acheté aussi ‘Le guide des métiers…’ et attendu 3 ans avant de le donner à ma fille aînée de 12 ans. Sur Caroline Aigle, j’ai relevé une erreur : ‘binet’ ne signifie pas ‘cabinet’, mais ‘club, association d’élèves polytechniciens’: https://fr.wiktionary.org/wiki/binet . Ce serait dû à un militaire qui avait encouragé au XIXème siècle les associations, mais je n’ai trouvé aucune preuve. Les associations de polytechniciens diplômés s’appellent par contre X- : X-sursaut, X-crises, X-environnement, …
Je suis polytechnicien, même promotion que Caroline Aigle avec qui j’ai suivi des cours de secourisme, et brièvement parlé de course à pied. Merci d’avoir parlé d’elle.
Merci à vous pour votre message !