Aviatrice : Hélène Boucher
Regardez la : sanglée dans sa longue flight jacket, impassible sous sa cagoule de cuir et ses épaisses lunettes ovales d’aviatrice, le menton enfoncé dans une grosse écharpe qui ressemble à un keffieh, elle jette un bref regard au photographe avant de décoller.
Voici son De Havilland Gipsy Moth, le premier avion qu’elle s’est payé
Voici le deuxième, un Avro Avian
Et voici le fatal Caudron C 460 Rafale
Aviatrice : Béatrice Vialle
Ah, Concorde ! Rêve de tous les pilotes, alpha et oméga des marcheurs de ciel. Vialle travaille d’arrache-pied pour décrocher la qualification Concorde. La chose est faite le 24 juillet 2000.
Avocate : Mary Ann Shadd
Je n’ai trouvé qu’un seul portrait d’elle, un mauvais cliché noir et blanc qui écrase des traits que l’on devine gracieux. Entre les lourds bandeaux de la chevelure crantée et un fichu épinglé très haut sur le cou, l’expression est celle de la plupart des portraits de Noirs américains au XIXème siècle : sombre, tendue, empreinte d’une sévérité qui fait barrage à une tristesse plus profonde encore.
Avocate : Gisèle Halimi
« Monsieur le Président, Messieurs du Tribunal […] Regardez-vous, messieurs. Et regardez-nous. Quatre femmes comparaissent devant des hommes. Pour parler de quoi ? D’utérus, de grossesses, d’avortements. Ne croyez-vous pas que l’injustice fondamentale soit déjà là ? »
Barfly : Françoise Sagan
De ce moment, Sagan parie toute son existence sur un tiercé flamboyant : la fête, le jeu et les belles voitures – « les Jaguars un peu longues, les Aston un peu lourdes ». La fête l’emmène de Castel à Saint Tropez. Le casino lui rapporte un manoir. Et sa belle Aston Martin l’envoie à l’hôpital où une médication hallucinante la rend dépendante aux opiacés.
Barfly : Virginie Despentes
A vingt-trois ans, elle écrit Baise moi. C’est la gloire immédiate et définitive. Six romans suivent (sans compter les nouvelles, les documentaires, les articles, les traductions, les paroles de chansons et bien sûr, les films) qui tous parlent de jeunesse, de béton et de trahison.
Casse-cou : Calamity Jane
Aux alentours de ses vingt ans, Martha Cannary est une haute jeune femme habillée en homme qui jure comme un charretier. Armée de ses deux principaux atouts – une bonne assiette et une bonne gâchette – elle entame une vie d’errance.
Casse-cou : Géraldine Fasnacht
Championne internationale de snowboard, elle passe ensuite au base jump et saute depuis les deux pôles, en Terre de Baffin et en Terre de la Reine Maud. Sa préférence va à la wingsuit, la combinaison volante. Avec ça sur le dos, Fasnacht peut « voler cinq kilomètres entre crêtes et mélèzes avant d’ouvrir son parachute à 300 mètres du sol ».
bravo, très utile à mettre dans les mains des parents.
Je suggère de l’envoyer aux fédérations de parents d’élèves et conseiller-ères d’orientation.
Excellente idée, je le fais de ce pas. Merci.
pour Chantal Mauduit les montagnes du Népal l’on tuer en 98
Oui, en effet.
Merci ! Haro sur le pink, comme vous dites.
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Mais comment donc.
Je découvre le livre avec l’émission #LesMaternelles et en cherchant, le blog que je suis en train de lire avidement ! Et je me marre ! J’ai hâte de lire ton livre du coup.
(Et si seulement on pouvait véritablement gagner sa vie en maternant !..)
Bonne lecture et merci !
ha ha c’est une copine-maman-d’école-déléguée-parents-d’élèves qui m’a envoyé le lien sur votre livre…
Qu’elle soit ici remerciée !
à quand Catherine Dufour dans les pharmacies ? ( attention , respecter la dose prescrite : l’utilisation prolongée peut entrainer une perception déformée de la réalité … ou pas )
Joker modérateur !
Mme Carrère d’Encausse est un mauvais exemple, la fin de l’URSS dans son livre était du à la montée des musulmans ce qui n’a pas été du tout le cas.
Erm, oui, j’aurais du songer plutôt à Suzanne Citron, nous sommes bien d’accord…
hello Catherine
Grand fan de ton travail, avec une mention spéciale pour « Le goût de l’immortalité » que je salue comme l’un des meilleurs livres de SF que j’ai jamais lu.
Je suis père « paternant » de 2 petites filles et je me réjouissais de partager la lecture de ton livre avec l’ainée qui a 9 ans. Mais en parcourant les fiches métiers qui sont sur cette page, je crois que ça ne va pas le faire.. Est ce qu’on retrouve dans le livre les allusions aux filles qui se touchent sur les photos d’un chanteur chinois menacé de démembrement ? Idem pour Despentes et son Baise moi dont je ne remets pas en question les mérites littéraires, mais n’y avait il pas un autre exemple de femme auteure talentueuse déjantée et libérée ? Pourquoi pas toi ?
J’ai continué à parcourir tes fiches et je comprends pas non plus la présence des tortionnaires dans ton livre.
J’adore l’idée générale, vraiment mais je ne comprends pas pourquoi il est comme torpillée par quelques exemples à contre-emploi qui en limitent l’impact et la diffusion potentielle. A 9 ans ma fille lit très bien et elle aurait adoré ton livre, mais je vais devoir la faire poireauter encore quelques années avant de lui mettre en les mains.
Bonjour, et merci. Pour ce qui est de mon Guide des métiers, il n’est pas pour enfant, davantage pour jeune fille et moins jeune. l’idée est de leur donner envie de ne pas se limiter dans leurs choix. On peut lire certaines fiches aux petites filles, mais pas toutes. « La vie est une chose très triste mais il n’est pas utile de le dire aux enfants. » (Pagnol) Quant aux fiches Mafieuse ou Tortionnaire, il m’a semblé nécessaire de montrer que les femmes ne sont pas toujours de tendres licornes. Amicalement.
Merci pour ta réponse, et pour ton conseil. Tu sais, je trouve vraiment très bonne ton idée, mais je ne peux pas faire la lecture de morceaux choisis à ma fille de 9 ans. Au delà de la frustration que cela ne manquerait pas de provoquer, elle saurait réfléchir au fait qu’il y a quelque chose d’étrange à ne pas vouloir lui laisser lire par elle même un livre si formidable.
Je conclue, pour ne pas abuser de ton temps ni de la place sur la page, en émettant une humble requête de fan : si tu en as l’occasion un jour, ce serait super d’avoir un de tes livres qui s’adresse d’abord aux enfants. Pas pour les distraire mais pour les aider dans la petite bataille de la (des)information qui se joue dans leur univers, au quotidien. Pour que ce ne soit pas toujours les adultes qui puissent se cultiver ou s’informer les premiers quand cela concerne aussi, et parfois même en premier lieu, les enfants.
Amicalement.
C’est difficile. En général, quand je propose un livre pour enfant, l’éditeur s’empresse de l’empailler en ôtant tout ce qui est sexe et mort, beaucoup plus pour plaire aux parents qu’aux enfants d’ailleurs.
Bonjour,
J’ai l’impression qu’il y a un problème sur le choix éditorial de votre livre; en le titrant pour « petites » filles et en omettant toute illustration, il ne peut pas s’adresser aux adolescentes, qui seraient pourtant son public-cible! C’est d’autant plus dommage que mes collègues professeurs-documentalistes et moi-même sommes très enthousiasméEs par les textes!
Est-ce que ça ne pourrait pas être amélioré lors d’une réédition?
C’est un titre humoristique, j’imagine.
Bon ben,je vais commander celui là, aussi je navigue sur les méandres du fleuve « histoire de France. Cet aprem , j’ai pouffe bêtement sur le patronyme du chaperon rouge. Dans un wagon du métro 12, ça craint ?…. Ils ont du se dire: encore une nana bourrée.
Oh non, ils dorment tous là dedans.
Désolé pour le premier commentaire « failed », et le second à la ponctuation aléatoire, écrire un commentaire, avec son fils de 2 ans sur les genoux ,peut être épique. Donc. Je vais commander ce guide dont le titre m’attire déjà. En attendant je rigole toute seule sur la banquette d ‘un métro. Pov’ Vareuse. Je fini par avoir honte de ne pas vous lu plus tôt. Comme quoi l’autopromotion c’est la solution.sur ce je retourne m’occuper de mon pti tyran domestique. Si il continue je vais en faire une grenouille.
Ou une citrouille ? Bon métro.
Je viens de le finir. amusants certains choix.
sans hésiter : J’aurais voulu être Florence Aubenas, pas pour ses mésaventures, non.
pour son humanité sa dignité et sa plume.
J’aurais pu être Sextoy dans une autre vie, mais je suis nulle au violon.
Si vus faites un second tome, j’ai 2/3 idées.
Routier, kiosquière, joueuse de foot ou de rugby …. tout sauf princesse ou alors celle là:
https://www.youtube.com/watch?v=4CBGiLgTYgM
Bonjour,
Il m’a fallut 20 ans pour rencontrer des filles qui ne voulaient pas être des princesses… Enfin presque, j’ai bien une de mes tantes qui n’a jamais voulu être une princesse (elle voulait être cascadeuse, ça n’a pas marché, mais l’ambition était là), mais elle ne comptait pas c’était déjà une adulte quand j’étais une adolescente, autant dire qu’à cette époque aucun adulte ne pouvait me comprendre… Comme tous les adolescents idiots du monde qui pensent qu’ils sont les seuls à souffrir…
Et puis on m’offre votre livre, je trépigne, j’adore le titre, et puis je regarde l’auteur, j’adore l’auteure aussi (j’ai lu blanche-neige et les lances missiles, je me suis bidonnée). Je ne me suis toujours pas miraculeusement transformée en princesse, les princesses c’est nul et chiant, et moi je suis chiante mais pas nul et puis je déteste le rose. Je ne serais jamais une princesse, ce livre est pour moi, je le sais !
J’ouvre le livre, ce livre qui parle de métier, pendant « une pause » à mon travail et je lis : » en matière professionnelle, on a le droit d’évoluer, voire de bifurquer, et même de faire volte-face et de changer du tout au tout. » Ironie ? Moi qui m’ennuie tellement dans un boulot que j’ai rêvé de faire, parce que je n’ai rien à faire, mais rien à faire. A part tous les trucs que j’invente pour m’occuper et essayer d’être professionnelle et qui des fois ne suffisent plus. Psychologue, quand personne ne vient vous raconter ses malheurs c’est chiants comme la pluie.
Bref tout ça pour dire que j’aime beaucoup ce que vous faites : votre écriture, votre humour et vos idées. Vous arrivez toujours à point nommé dans ma vie, même si ce n’est pas de votre fait 🙂
Bonjour Catherine,
nous nous sommes rencontrés aux mercredis de la SF et vous m’y avez dédicacé l’excellent ‘Blanche neige & les lance-missiles’.
(nous nous tutoyions à l’époque).
J’ai acheté aussi ‘Le guide des métiers…’ et attendu 3 ans avant de le donner à ma fille aînée de 12 ans. Sur Caroline Aigle, j’ai relevé une erreur : ‘binet’ ne signifie pas ‘cabinet’, mais ‘club, association d’élèves polytechniciens’: https://fr.wiktionary.org/wiki/binet . Ce serait dû à un militaire qui avait encouragé au XIXème siècle les associations, mais je n’ai trouvé aucune preuve. Les associations de polytechniciens diplômés s’appellent par contre X- : X-sursaut, X-crises, X-environnement, …
Je suis polytechnicien, même promotion que Caroline Aigle avec qui j’ai suivi des cours de secourisme, et brièvement parlé de course à pied. Merci d’avoir parlé d’elle.
Merci à vous pour votre message !