
Illustration de Caza
Editions du Bélial’
10 septembre 2020
ISBN 2843449685
384 pages
Grâce à Olivier et Erwann du Bélial, voici mon deuxième recueil de nouvelles, somptueusement couvert par Caza, préfacé par Alain Damasio, bibliographé par Alain Sprauel, cette fois entièrement composé de pure science-fiction (ou presque). Voici le sommaire :
- Glamourissime ! 20 mai 2040
- L’arithmétique de la misère
- Oreille amère
- Une fatwa de mousse de tramway
- WeSiP
- La mer monte dans la gamelle du chat
- Tate Moon
- Sans retour et sans nous
- Bobbidi-Boo
- Sensations en sous-sol
- Pâles mâles
- Enemy Isinme
- En noir et blanc et en silence
- Un temps chaud et lourd comme une paire de seins
- La tête raclant la lune
- La vie sexuelle d’Alfred de M.
- Coucou les filles
La 4 de couv’
Et si, après plus d’un siècle de vie, vous vous retrouviez dans un corps tout juste sorti de l’adolescence ?
Et si, en guise de petit boulot, le huitième cumulé depuis le début du mois, on vous proposait enfin un vrai job : mourir ?
Et si, finalement, votre meilleur ami était ce machin bizarre aux allures de R2-D2 laissé par votre coloc’ dans l’appartement ?
Et si vous n’étiez pas vous, mais le clone de vous ?
Et si Patrick Bateman était… une femme ?
Et si l’Intelligence Artificielle avait déjà gagné ?
En dix-sept récits comme autant de coups de couteau, Catherine Dufour esquisse les contours d’un futur qui ne parle que de nous-mêmes, la place qu’on y prendra et, de fait, la manière dont il nous traitera. Une science-fiction radicale, à l’os, à en faire mal parfois, souvent à en rire, à en pleurer toujours — de joie comme de tristesse.Tel est ce recueil : un contre-poison à l’infobésité. L’avers du divertir : subvertir.
Alain Damasio
Bonsoir,
Je me permets de vous écris ce commentaire afin de vous faire savoir que j’ai rarement été autant heurté par un livre. En effet, il s’agit du premier ouvrage de je lis de vous et c’est peut-être pourquoi il me marque tant. Sachez qu’il me frappe de toutes ses forces, avec l’élan d’une réalité glaçante (hélas déjà visible de nos jours), me forçant au mal être. Car il n’y aucune solution dans cette œuvre ; vous n’y faite qu’un constat.
Me voilà donc bien désœuvré devant la tache qui est la mienne ; comment écrire un compte rendu de lecture dont on est même pas certain d’être conscient de tous les impacts qu’elle a eu sur vous ?
J’ignore si je dois vous en remercier, vous remercier des questions que font émerger vos mots en mon esprit. En tous les cas, vous nous avez offert un livre des plus salutaire : cela se fait rare de nos jours.
Merci
Merci mille fois pour ce beau message…
Je vous en prie.
Bonsoir,
Je constate que je ne suis pas le seul à avoir débuté vos livres par ce recueil de nouvelles ! Vous me l’avez dédicacé lors des Imaginales il y a un mois (grand type au pull rouge) et je l’ai terminé avant-hier.
J’ai adoré. Cela faisait un moment que je n’avais pas été autant happé par un livre – et longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant. J’ai bien aimé la « mise en scène » des nouvelles, avec ces pubs qui viennent interrompre la lecture comme celles que l’on rencontre aujourd’hui sur YouTube ou pendant la lecture d’un article en ligne (« Avalez les cookies ou payez ! »). Je me suis très facilement plongé dans vos textes, comme si cela ne me coûtait aucun effort, et pourtant ils sont denses et font bien réfléchir.
Les nouvelles étaient géniales dans leur ensemble, mais j’ai un faible tout particulier pour « Sans retour et sans nous », peut-être parce que j’y ai trouvé les personnages plus développés et que je me suis attaché à eux.
Merci pour ces moments, dans le fond pas si cruels – quoique… Je songe à me lancer dans un roman, « Le Goût de l’immortalité » peut-être ?
Merci, cher pull rouge, pour ce gentil message…