Etant récemment tombée sur un énième article La ménopause, cette angoisse de l’AVC des fuites urinaires des bouffées de chaleur des rides de la mort (au choix là, là, là ou là), j’ai décidé de mettre en ligne un petit essai qui vante les mérites innombrables de la ménopause. Il est ici, en pdf et en epub, il s’appelle Briser les règles, un éloge de la ménopause.
(En clair :
http://kat.mecreant.org/wp-content/uploads/2023/11/briser-les-regles-Dufour.pdf
http://kat.mecreant.org/wp-content/uploads/2023/11/briser-les-regles-Dufour.epub)
Faites circuler, lisez-le, envoyez-le, forwardez-le ! Qu’on en finisse de faire rimer la ménopause avec crise cardiaque, insomnie et ruine. Se réconcilier toutes avec la ménopause, c’est le meilleur moyen pour qu’elle se passe bien pour chacune.
Bonne lecture, bon vent aux tampax !
Un extrait ?
Et la libido, dans tout ça ? Kiki de Montparnasse disait que, depuis l’âge de quinze ans, elle avait l’impression d’être assise sur une chaufferette. C’est une façon gracieuse de désigner l’entêtant désir qui nous investit à l’adolescence. Loin de moi l’idée de jeter l’anathème sur le sexe mais enfin, il y a des moments où il encombre. Quand on est dans la vingtaine, le sexe tient le haut de l’affiche, le milieu, le bas, les petites lignes sur le côté et la colle au dos. Il prend l’essentiel des décisions, pour le meilleur et pour le pire. Il occupe un temps considérable, d’autant qu’il est souvent doublé d’affects tout aussi volcaniques.
Certaines, bien sûr, n’ont jamais connu ce souci de chaufferette, d’autres l’ont toujours connu et le connaîtront jusque sur leur lit de mort. Mais pour la plupart d’entre nous, soyez rassurées : en milieu de vie, la chaufferette a tendance à tiédir. Disons qu’à partir de la ménopause, on est plus confortablement assise. Ce qui n’empêche pas le désir, ni le plaisir. Car si « le sexe est un instrument dont l’amour est la musique »[1], la mélodie est meilleure quand on a eu le temps de faire ses gammes, qu’on ne tremble plus de timidité devant les instruments, ou qu’on ne se jette plus dessus comme un batteur de death metal sur sa caisse claire.
[1] Isabelle Allende, Eva Luna, Fayard, 1988
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