Blanche-Neige contre Merlin l’enchanteur [poche]

Blanche-Neige contre Merlin l'enchanteur

Quand les Dieux buvaient, tomes 2 et 3
Illustration de Didier GRAFFET
Editions Le livre de Poche 20/05/2009,
prix : 7 €, 672 pages, EAN / ISBN : 9782253125419

Le contenu

J’ai regroupé les deux derniers tomes de ma trilogie en quatre volumes, pas tant que ça revus et corrigés.

La postface

Merlin l’ange chanteur m’a demandé, prétentions historiques obligent, un travail de documentation monstrueux. Il m’a aussi permis de réaliser une chose : la documentation vire facilement à la sale manie. Quelques exemples ?

L’Archange s’assoit sous un arbre par une belle matinée de printemps. J’imagine qu’il chantonne plaisamment. Et pour bien marquer l’à quel point il a, malgré sa mine fraîche, un âge antédiluvien, je décide de lui mettre dans la bouche une chansonnette apprise dans les bordels de Babylone, mille trois cents ans auparavant. Je pars donc à la recherche d’un terme babylonien digne d’une chanson de bordel. Ce n’est pas simple.

Ensuite, l’histoire m’emmène dans les Carpathes en 600 A.C. Je dois trouver qui pouvait bien vivre là bas, à cette époque là. Je cherche, je trouve les Quades, va pour les Quades ; dans ce clan de Quades, je choisis une héroïne. Reste à lui trouver un prénom. Quels prénoms portait-on en Europe de l’est, il y a 1500 ans, hm ? Au moment où je me lève pour aller rendre visite aux archives de l’ambassade de Roumanie, je comprends que quelque chose ne va pas. Telle un gros mur de coton hydrophile, la Documentation se dresse entre moi et mon livre.

[…]

J’ai particulièrement apprécié, dans ce livre, me concentrer sur deux personnages principaux qui, comme les deux mousquetaires, sont trois, et sur l’évolution de leurs relations ; et sur la problématique du deuil, qui me hante comme un vieux manoir écossais. Mais je n’ai pas renoncé à ma technique habituelle de l’emprunt : la rue Sainte Bérégonne est un emprunt à Jean Ray ; les poissons monodimensionnels, à Terry Pratchett ; la matérialisation des pots de cyclamen, à Douglas Adams et son Guide du routard galactique ; les gencives de lutin, à Rimbaud ; « Héfigna hafagnagna hinfougnon » à Gotlib. Le jeu de mots « elfique presque laid » est emprunté à P. Couthon, traducteur de Accros du roc de T. Pratchett. (J’ai mis trois lectures à comprendre.)

En savoir plus plus.

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