Ici s’achève, enfin, ce [cher journal]. Je voudrais remercier, avant tout,
mon héritier et ma pièce de rechange pour leur soutien continu, parfois obscur mais toujours bruyant ;
les oiseaux dans le ciel, pour les mêmes raisons ;
les petites choses qui poussent, je crois que ce sont des blettes mais c’est peut-être du trèfle ;
mes potes et potines de FB et TWT, pour leur lecture attentive et leurs commentaires déplorables ;
les sortant-es (soignant-es, fruitier-es, légumier-es, boulanger-es, caissier-es, éboueur-es, livreur-es et toustes les autres courageux-ses) qui ont bossé comme des brutes envers et contre tout ;
les confiné-es qui m’ont réjouie ou bluffée, et superlativement les enseignant-es => chapeau bas ;
et, par ordre d’apparition :
ma mère pour son alacrité infatigable ;
mon chat pour l’exact inverse ;
le voisin hargneux qui a eu la bonne idée de confiner ailleurs (pauvre ailleurs) ;
Johns Hopkins pour ses courbes affriolantes ;
Netflix, Prime, Arte, Youtube et, par dessus tout, La compagnie des auteurs de France Q ;
dans le même ordre d’idée, Zoom, Skype, What’sApp, Jitsy, Riot et tous-tes celles et ceux avec qui j’ai trinqué contre ma webcam ;
les applaudissements du soir qui me permettaient de m’assurer que non, ce n’était pas une épidémie zombie, et le petit concert des voisins à 20h05, tous les soirs aussi ;
ma PAL qui a maigri, plus que moi toujours ;
le chocolat ;
et enfin, Jean-Paul Démoral pour ses prévisions imparables :
– Le 11 mai, c’est certain : il va faire froid et il va pleuvoir.
Merci, vraiment. Cinquante-cinq jours, c’était long mais on l’a fait.
Et à demain sur la ligne 13 !