[pas du tout de la SF] Dans la foulée de La vie sexuelle de Lorenzaccio paru chez Fayard, j’ai enchaîné sur celle d’Alfred de Musset.
Aimer est le grand point, qu’importe la maîtresse ?
Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
Quand on est joli, célèbre et doté de principes pareils, que voulez-vous embrasser comme carrière sinon celle de serial fucker ? Mais pas celle de Don Juan. Musset évite absolument les jeunes filles. Même quand l’une d’entre elles pénètre nuitamment dans sa chambre, toute chavirée d’excitation, il la raccompagne chez elle avec un respect de célibataire qui a bien l’intention de le rester.
Il y a pourtant un grand absent dans la liste de Musset, sauf à supposer que l’Océan dont il parle prenne sa source en Bourgogne ou en Champagne ; c’est l’alcool. La métaphore du flacon est plus transparente : Musset boit, boit, boit, il boit comme un tas de sable.