Sous une couverture affriolante du bonnet, dans la minuscule et prestigieuse Petite collection – size does not matter, et que mille plumes ailent les sandales de Sandrine Palussière et d’Alexandrine Duhin – voici La vie sexuelle de Lorenzaccio, une lecture sévèrement orientée de la pièce de Musset.
4 de couv’
Génie et alcoolique précoce, Musset livre l’essentiel de son oeuvre avant trente ans. Ensuite, il sombre. Son nom n’aurait probablement pas traversé deux siècles si, un beau jour de 1834, il n’avait décidé d’écrire une pièce de théâtre intitulée Lorenzaccio.
Faites le test. Demandez autour de vous : « Musset ? » On ne vous répondra pas : « Qui ? » Ni même : « Quel ennui ! », mais : « Lorenzaccio ». Pourquoi un tel succès ? Parce que cette pièce écrite avec du sperme est d’un érotisme torride. Elle ne parle quasiment que de sexe et, quand elle ne parle pas de sexe, elle parle de sang, de violence, de fantômes au clair de lune et de la douceur de vivre perdue. Catherine Dufour nous emmène sur les traces moites de Lorenzo de Médicis tel que l’a rêvé Musset.